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Politestez-vous
http://politest.chez.tiscali.fr/index.php
Un petit test en vogue, élaborés par des étudiants de Sciences-Po inquiets par la montée en puissance de l'abstentionnisme, qui vous aide à définir votre positionnement politique (si vous ne le saviez pas déjà).
Le résultat est, semble-t-il, assez proche de la réalité, car après cette épreuve empirique, il se trouve que le(s) parti(s) auquel le site me prête des affinités sont précisément ceux dont je partage les idées.
 
Toutefois, une question me taraude...
Ce test a été élaboré pour "pouvoir déterminer si vous vous situez à gauche ou à droite, ainsi que le (ou les) parti(s) politique(s) dont vous êtes le plus proche" (dixit). Il permettrait également de se faire un avis sur la Constitution européenne.
Il vise donc à orienter les "indécis politiques". Mais les indécis politiques ne sont-ils pas des indécis tout court?
Auront-ils dès lors un avis suffisamment marqué pour répondre à des questions très précises sur le libéralisme, la mondialisation, la politique d'immigration, la politique fiscale...?
 
En toute simplicité, je rebaptiserais donc l'outil: "test de confirmation d'affinités politiques", ce qui me semble plus approprié.
Ecrit par Linn, à 11:55 dans la rubrique "Sappho'l'détour".

Commentaires :

  Grosse féfé
03-03-05
à 14:01

Avec des étudiants qui raisonnent encore sur des clivages gauche/droite, l'abstentionnisme il n’est pas prés de baisser. Est-ce qu'il serait possible d'avoir une classe politique qui apporte des solutions appropriées plutôt que de plaquer des courants de pensées aux situations ?

  Anonyme
04-03-05
à 11:40

Re:

Trés chère la grosse Féfé, je me vois aux regrets de vous dire que je ne suis point d'accord avec vous. Pour moi, être de gauche ou de droite représente bien plus que d'appartenir à un courant politique, c'est tout un état d'esprit et une vision de la vie, de la société et des différentes situations. Certains politiciens français n'ont jamais été des avant gardistes, il suffit de regarder les dates tardives pour des lois comme le droit de vote des femmes et le droit à l'avortement mais je pense qu'il est tout de même dangereux de généraliser. Je situerais le problème entre le décalage entre nos modes de vie et la façon dont ils sont formés à les appréhender (je pense à l'enseignement de l'ENA) mais également dans le désinvestissement de la jeunesse d'une manière globale pas seulement politique (la société du tout m'est due ne pousse pas à s'investir et agir, refelchir plutot que critiquer sans chercher d'autresde solutions).

  Linn
04-03-05
à 17:01

Re: Re:

Pour sa défense, je pense que la Grosse féfé a voulu dire qu'aujourd'hui la notion de clivage gauche/droite n'était plus aussi simpliste qu'il a été pendant la IVème République ou même dans les débuts de la Vème, dans la mesure où parfois la différence de politique entre la droite et la gauche républicaines est très ténue. Par exemple, certains hommes politiques de gauche (je pense à Fabius, DSK etc) ont une politique libérale qui, dans l'idéologie, serait par définition plus proche de la droite que de la gauche.




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