Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

LES MUSES DU NET- Le webzine internénettes



Index des rubriques

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

Considérations gastrologiques et psychologie de comptoir
En proie à une névrose d'angoisse qui m'handicape pas mal ces derniers temps au point de ne pratiquement plus sortir, je m'interroge légitimement sur les raisons psychologiques qui la fondent.
J'ai en effet une peur panique de faire des malaises vagaux (malaises soudains avec envie de vomir) que je trouve honteux, alors que je n'en ai fait que trois dans ma vie, ce qui provoque parfois chez moi des crises d'angoisse aiguës. Tout cela est parfaitement ridicule, et j'en ai bien conscience, toujours est-il que cela me gêne au quotidien.
 
En discutant de cela avec ma soeur et en rappelant à notre bon souvenir quelques bons vieux épisodes de notre pré-adolescence tel que celui de la choucroute au white spirit qu'elle avait préparée et qui m'avaient fait vomir mes tripes dans le jardin familial*, quelques réminiscences me sont apparues.
 
Remontons à la Préhistoire: les bancs de l'école.
Qui ne s'est jamais senti mal, au point de lever le doigt et de demander à la maîtresse de bien vouloir nous laisser sortir de la classe, afin de se rendre à l'infirmerie en compagnie d'un camarade bienveillant?
Sauf que la maîtresse, ou les professeurs plus tard, réprimaient les abus dont certains de nos camarades, et particulièrement des garçons, n'étaient pas avares.
 
C'est peut-être ce qui explique que les plus timides hésitaient souvent avant de demander à sortir pour aller à l'infirmerie.
C'est ainsi qu'un jour, une catastrophe arriva: Ma voisine de droite vomit sur son cahier, me laissant dans l'odeur nauséabonde d'une flaque qui relatait à elle seule le menu du déjeuner à la cantine.
 
Ce fut la première d'une longue liste. A croire que j'étais la voisine désignée, celle à côté de qui il fallait absolument s'asseoir lorsque l'on avait une gastro-entérite. Le vomi appelait le vomi.
 
Au collège, les "vomitos" avant l'heure étaient considérés comme des parias, tout simplement parce que "c'était trop la honte de vomir en classe". En bonne pré-adolescente imbécile, je partageais ce point de vue, et j'évitais avec soin de m'asseoir à côté des vomitos en puissance.
 
Sauf qu'un jour, arriva une seconde catastrophe: Je vomis en classe.
 
Le couperet de la honte me tomba à mon tour dessus, et comble du hasard, ma voisine de gauche était précisément celle qui avait vomi sur son cahier.
 
 Et ben non ma vieille, ça n'arrive pas qu'aux autres...
 
* Et oui, on a beau être multitâches, préparer la tambouille et faire de la peinture en même temps est un art délicat, qui n'est pas à la portée de tout le monde.
Ecrit par Linn, à 16:25 dans la rubrique "Psycho de comptoir".



Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom