LES MUSES DU NET- Le webzine internénettes

Il règne aujourd'hui comme une sorte d'ébullition peu commune dans l'entreprise. Voici venue l'heure des voeux pour la nouvelle année, conformément à la sacrosainte et sempiternelle tradition.

Le PDG est passé parmi nous, paré de ses plus beaux atours et affichant un sourire ultrabright de circonstance, pour nous souhaiter bonheur et réussite dans notre travail, en espérant que 2005 voit se concrétiser nos projets les plus audacieux, qu'elle apporte à nos petits cerveaux de cadres moyens un bouillonnement d'idées pour porter notre belle et grande firme au firmament de la réussite et... du profit, gna gna gna...

Bienvenue au monde de la tartufferie!

Bon, j'arrête de faire ma stroumpfette grognonne, l'intention est là malgré tout, même si elle n'est que factice et se perpétue d'année en année avec la même hypocrisie circonstanciée.

Le pire reste encore à venir: On va bientôt ENCORE avoir le droit à la galette des rois avec les collègues... Moi qui ai horreur de la galette en général et de la frangipane en particulier, je sens que je vais ENCORE devoir passer sous la table...

Pour l'heure, c'est le défilé des collègues dans mon bureau pour obtenir une bise pour la nouvelle année (profitez-en bien, c'est la première et dernière de l'année, je solde mon quota 2004!).

Les pauvres, quand je pense à l'odeur que diffuse mon manteau dans la pièce, ils doivent se demander si je n'ai pas fait griller des merguez dans mon bureau....

Cette fabuleuse odeur de graillon émanant des nems de chez Tang préparées par ZE Grosse Feignasse ce week-end, et dont j'ai grand peine à me départir, n'a pas fini d'embaumer les lieux.

Je profite tout de même du présent post pour ne pas faillir à la tradition (je m'y mets aussi, par pur conformisme, rien ne va plus!) et vous souhaiter à toutes et tous une excellente année 2005.

Réjouissez-vous, malgré les prouesses du haut débit, l'odeur de graillon ne passe pas encore via la fibre optique...