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Cette nuit là fut la plus magique de ma vie.
Non qu’elle eut lieu dans des circonstances plus originales que de coutume, mais la simple communion des êtres, au delà des corps, a cette particularité de pouvoir conférer à un instant a priori relativement anodin un accent féerique.
Je ne l’avais pas vue depuis six mois. Elle rentrait à Paris après ces longs mois d’absence, dans une cité où j’avais pourtant cru l’oublier, en me perdant dans les bras de moult quidams de tous les genres, de tous les sexes. Après notre rupture, nous avions en effet cru bon de ne pas entretenir de quelque manière que ce soit le feu ardant qui nous avait à la fois animées et détruites.
Aucune nouvelle donc.
Jusqu’au jour où elle m’informa qu’elle rentrait. Je me proposai donc d’aller l’accueillir sur ces quais de gare que j’abhorre tant, pour y avoir vécu de si frustrants départs, mais sans arrière-pensée aucune.
L’idée de la revoir me procurait un plaisir certain, sans que je ne puisse rien envisager de plus. Notre histoire était morte, enterrée. Si bien oubliée, que j’avais pris le soin de la recouvrir de mille couches (dans tous les sens du terme), afin de ne plus avoir à y songer jamais. Quant à elle, elle ne s’était refusée aucun plaisir.
Alors que je commençais à m’impatienter, son train fut annoncé en gare, et quelques minutes plus tard, je la vis apparaître au bout du quai fourmillant de voyageurs affairés.
Elle était là, plus belle que jamais.
J’eus du mal à la regarder dans les yeux, comme si c’était la première fois que je la rencontrais. J’étais redevenue la jeune femme timide qu’elle avait séduite, apprivoisée, par sa grâce et sa sagacité.
Nous devions aller rejoindre des amis pour dîner, il fallait se hâter.
A l’instant où je me penchai vers elle afin de la débarrasser de quelques uns de ses sacs, son regard se figea, et je fus comme absorbée par les deux prunelles perçantes. Et ce sont mes lèvres qui furent ensuite aspirées par le feu de sa bouche, sous le regard interloqué des voyageurs. Un fougueux baiser sur un quai de gare, comme dans les grandes histoires romanesques, sauf qu’il n’était plus question de départ.
Très vite, mon corps entier s’est embrasé sous le joug de cette femme qui était redevenue à mes yeux la plus belle des créatures, et je n’eus plus aucune envie d’aller dîner.
J’avais faim de bien d’autres mets…
N’y tenant plus, je l’ai donc emmenée chez moi, où seul mon ours en peluche fut le témoin muet de notre impénitence.
Je défis ce corps si parfait des vêtements désormais superflus en plongeant ma bouche avide dans son généreux décolleté. Ses mains couraient sur mon corps, exploitant chacune de ses courbes, tandis que je m’affairais à la mettre à nu avec une appétence à peine voilée.
Bientôt, nous fûmes toutes deux dénudées, et nos deux corps de Vénus in naturalibus s’entrelacèrent divinement, comme s’ils avaient été conçus pour s’emboîter l’un dans l’autre. Les caresses, si douces, se faisaient de plus en plus précises, nos baisers plus fougueux encore.
Ma bouche quitta ses lèvres pour s’attarder un instant derrière son oreille délicate, et ma langue, audacieuse, en refit le dessin. Un frisson lui sillonna le dos, ce qui m’encouragea à continuer de plus belle.
Je parcourus le reste de son corps de baisers jusqu’à m’arrêter sur deux seins dont les tétons saillants s’offraient outrageusement à ma bouche. J’y passai et repassai ma langue, dure ou plus souple, en fonction des désirs que je jaugeais eu égard à l’amplitude des ondulations de son corps.
Elle se mordit la lèvre inférieure sous l’effet de l’excitation, et je compris qu’il fallait quitter ces contrées vallonnées pour le plat pays de son abdomen… Elle était sensible aux caresses de ma langue à l’orée de son pubis. Je m’attardai donc à cet endroit, en m’approchant lentement de son sexe. J’en fis le tour de baisers délicats, et finis par en effleurer les parties charnues, lentement d’abord, puis avec de plus en plus de zèle. Puis, ma langue s’intéressa plus précisément à ce petit bouton qui allait contribuer à la faire vaciller dans l’abîme du plaisir. J’allais boire l’ambroisie à sa source.
[Et c’est là que le téléphone sonne. Driiiingggggg…. !!! Non, je blague, reprenons !]
Après quelques minutes de persévérance, son corps se mit à se convulser, et son antre intime débordant de cyprine appela mon index en plus de ma langue. Je me faisais l’écho du moindre de ses désirs.
Et je m’y employai avec d’autant plus de ténacité que je la sentais partir vers des contrées sybarites.
Elle ondulait de plus belle, et de discrets gémissements vinrent s’ajouter au bruit du froissement des draps sous l’effet de ses contorsions, m’invitant ainsi à poursuivre.
Puis, les gémissements se firent de moins en moins discrets et au bout de quelques minutes, elle n’y tint plus.
L’orgasme vint la cueillir dans un ultime soubresaut.
Nous avons fait l’amour toute la nuit. Mon envie d’elle n’avait plus aucune limite, et pour cause : J’avais passé six mois tenaillée par la soif.
Commentaires :
Jess42 |
Grrrrret re GRRRRRRRRRRRRRRR mais alors le coup de téléphone je trouve ca dégueux! Faut pas jouer avec ca c'est un coup à prendre une crise cardiaque!lol Sacrée Belle (que) de nuit! Moi aussi je peut être drole!... euh ca fera t être pas trop rire mais bon j'avais envie de faire cette boutade! bises |
piloute 15-09-04
à 22:34 |
Re: GrrrrrMoua j'attends toujours sur la quai 11 de la gare montparnasse
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Agrippine 16-09-04
à 00:02 |
excellentque c'est bien écrit :-) bravo ! clap clap clap
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Sappho 16-09-04
à 07:23 |
Re: Re: GrrrrrQuelle chaudière cette piloute!!! ;-)
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Etoile filante 16-09-04
à 10:43 |
Re: Re: Re: Grrrrrwaouhhhhh.....No comment.J'aime cette connivence.. je l'adore... ;)
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Oeil-de-nuit 27-11-04
à 12:16 |
Re: Re: Re: Re: Grrrrreh bien... voilà de quoi me donner l'eau à la bouche! ;) |
Sappho 28-11-04
à 00:35 |
Re: Re: Re: Re: Re: GrrrrrOlala, jeune dame, ne tombe pas dans ce doux piège, après il est impossible d'en rechapper... (je m'y essaye vainement depuis trois années!)
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Oeil-de-nuit 28-11-04
à 12:38 |
Re: Re: Re: Re: Re: Re: Grrrrrmalheureusement je suis déjà tombée dedans! (ignorer le premier mot de cette phrase!) ;-)
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Sappho 28-11-04
à 17:32 |
Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Grrrrraïe aïe aïe... et tu le vis bien? ;-)
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Oeil-de-nuit 28-11-04
à 17:45 |
Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Grrrrrun peu de mal au début... mais ça va bcp mieux (surtout grâce au soutient de ma chère professeure de français!!!) :-P
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Sappho 28-11-04
à 18:52 |
Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Grrrrrhum... il faudra que tu nous racontes ça!
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à 19:48