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Messieurs, je vous ai compris!
J'aurais mis 25 ans pour toucher du doigt les raisons qui vous poussent à être comme vous êtes, vous à qui il arrive souvent de se poster béatement, l'oeil vitreux et une Kronenbourg à la main devant OM/PSG, éructant tel un beauf moyen: "'tain, ya péno là, ya péno!!!",  qui riez comme un ado prépubère des blagues grivoises de vos copains (sauf qu'en fait, vous êtes bien pubères, en témoignent les poils dispersés par vos soins sur le carrelage blanc de la salle de bain, arghhh bobonne va ENCOOORE râler!), qui narrez avec emphase vos derniers exploits sexuels avec la blonde de la Compta, qui préférez assurément un calin crapuleux à d'interminables débats hautement intellectuels sur la couleur du vernis à ongles de Madame ou son dernier passage chez le coiffeur qui s'est révélé calamiteux.... (comme je vous comprends!).

J'ai saisi, avec la pertinence qui me caractérise (c'est si bon de s'envoyer des fleurs! :-)), ce qui vous retient parfois dans les obscures profondeurs du néant et vous retranche dans ces activités peu volorisantes pour l'homme viril et brillant que vous êtes: C'est la femme.

La femme... cet être compliqué (que certains disent même "chiant", mais je n'aurais pas l'outrecuidance d'employer ce disgracieux vocable!), souvent indécis et éternellement insatiable, à l'humeur aléatoire (tantôt due aux hormones, tantôt à la pleine lune, voire à un horoscope télé 7 jours défavorable), ce petit bout de chair tendre (délicieusement tendre?), apparemment fragile (rassurons nous, ce n'est qu'une apparence!), dont l'esprit est aussi clair qu'un étang vaguement vasouillard, c'est dire s'il est facile de lire en elle, comme dans un livre (de Rabelais?) ;-) Même équipé d'un fil d'Ariane High tech, et du sens inné de l'orientation que les femmes n'ont pas comme vous la chance de posséder, vous vous perdriez sans conteste dans le labyrinthe neuronal de la femme Lambda.
Quoi que vous fassiez elle trouvera le moyen de râler, alors autant se poser devant un match de foot avec une bonne bière, non? Au moins Thierry Roland lui, ne passe pas trois heures à choisir sa tenue vestimentaire, il a toujours le même costard et la même cravate TF1 à rayures!

Je vous comprends car j'en fais moi même parfois la douloureuse expérience, à tel point que je songe sérieusement à engager une reconversion imminente. Entre dévote dans un couvent de Bénédictines, et gardienne acariâtre de biques dans les Causses de Lozère, isolée du reste de ce monde injuste et barbare (je sais, j'en fais un peu trop, mais c'est pour donner un accent un peu mélodramatique à cet article qui en manquait!), mon coeur balance...

Mais que se passe t-il donc de si singulier dans le cerveau féminin pour que tout soit toujours si compliqué?
Dotée d'un manuel de survie en milieux hostiles, je me croyais mieux armée que vous pour naviguer dans les méandres de la psychologie féminine, et pourtant....
De surcroit, je vous trouve relativement chanceux, car les lesbiennes sont a priori encore plus compliquées (allez savoir pourquoi! les mystères de la nature échappent parfois à mon entendement!).
 
Elles ont beau être (parfois) charmantes, il y a toujours un hic quelque part, un caillou dans le rouage qui empêche d'avancer: Soit elles ont tout simplement peur de s'engager, soit elles ont des ex collantes comme de la Secotine qui les harcèlent (l'inverse est fréquent également), soit elles sont purement et simplement en couple (avec une femme, ou pire... avec un homme! argh!), soit elles alignent fièrement, en guise de curriculum vitae, leurs trophées de chasse (leur réserve de chasse s'appelle le Pulp, vous connaissez?), en bonne collectionneuses, elles ont troqué leur collec' de stickers "Crados" contre une brochette de conquêtes (de la pouff à l'hétéro pervertie, en passant par la fan de Mylène Farmer ou la barmaid du Bliss, elles les ont toutes!), soient elles couchent avec des femmes mais elles sont "hétéros" (n'allez pas leur dire le contraire!), soit elles sont celles qui mènent de front leur recherche de leur nouvelle Star à grands coups de castings élargis (de quoi s'occuper une paire d'années...) mais bizarrement vous êtes toujours la première avec qui "elles accrochent autant". Ah! J'oubliais la psychopathe de service qui vous poursuit et vous appelle la nuit à des heures indues (entre la colle Cléopâtre et la Secotine, je vous présente la Superglue!).

Et moi me direz-vous?
Moi, je suis simple, désespéremment simple: J'aspire tout bonnement à rencontrer LA femme.
Elle serait à la fois féminine, c'est à dire qui grosso modo se situerait au milieu d'une échelle allant de la conductrice de camionnette Darty à la pouffe péroxydée haut perchée, mince (disons plus proche des 50-60 kgs que du quintal, mais sans pour autant être anoréxique  (54 kgs, avec une masse graisseuse totale d'environ 21.5 %, ce serait vraiment l'idéal!), cheveux longs, mais pas trop longs quand même, de taille moyenne, mais pas trop moyenne non plus, idéalement docteur ès chirurgie ostéo-articulaire (il y a des antécédents d'arthrose dans la famille), ou à l'extrême rigueur ingénieur en chimie organique (sur un malentendu, ça peut servir!), intellectuelle capable à la fois de disserter sur l'approche de la couleur et de la composition dans l'oeuvre néo-expressioniste ou sur l'appréhension de l'absurde comme vecteur de l'inspiration artistique dans le mouvement dadaïste que sur l'esthétique de la nouvelle paire de "plateform shoes" de Loana, jolie bien évidemment (mais point trop n'en faut, je ne voudrais pas qu'on me la pique!), pratiquant si possible le curling à un niveau de compétition avancé, de signe Taureau de préférence (Elisabeth Tessier a dit que c'était le signe le plus en phase avec le mien, alors je lui fais naïvement confiance), et bien évidemment célibataire (critère le plus rigoureux de la liste, j'en conviens aisément!).

Quoi je suis chiante?

Pas de doutes, je suis bien une femme. YAHOUUUUU!!
 
Ecrit par Sappho, à 16:04 dans la rubrique "J'ai envie de critiquer".

Commentaires :

  Linn
17-04-04
à 13:16

Le même texte passé au Debilitron (c'est vraiment débile ce truc!!)

Messieurs, je vous ai compris!

J'aurais mis 25 ans pour ouvrir du stérilet les ninjas qui vous poussent à être comme vous êtes, vous à qui il arrive souvent de s'aniser béatement, l'oeil vitreux et une Kermesse à la batterie de casseroles devant OM/PSG, éructant tel un steak tartare moyen: "'tain, ya péno là, ya péno!!!",  qui riez comme un steak prépubère des viennoiseries grivoises de vos vermicelles (sauf qu'en fait, vous êtes bien pubères, en témoignent les végétariens dispersés par vos morts-vivants sur le balai brosse blanc de la banana split de phonographe, arghhh bobonne va ENCOOORE râler!), qui narrez avec emphase vos derniers exploits sexuels avec la chienne de la Compta, qui préférez assurément un jambon de pays crapuleux à d'interminables débats hautement intellectuels sur la fête de village de l'ancien combattant à ongles de Madame ou son dernier passage chez le caveau familial qui s'est révélé calamiteux.... (comme je vous comprends!).

J'ai saisi, avec la ventouse qui me caractérise (c'est si bon de s'envoyer des castors lapons! :-)), ce qui vous retient parfois dans les clochards profondeurs du pantalon pattes d'eph et vous retranche dans ces activités peu volorisantes pour l'homme viril et brillant que vous êtes: C'est l'injection de botox.

La rustine... cet acné compliqué (que certains disent même "chiant", mais je n'aurais pas l'outrecuidance d'employer ce disgracieux vocable!), souvent indécis et éternellement insatiable, à l'humeur aléatoire (tantôt due aux anémones de mer, tantôt à la pleine lune, voire à un mange-disques télé 7 jours défavorable), ce petit bout de photographier tendre (délicieusement tendre?), apparemment fragile (rassurons nous, ce n'est qu'une apparence!), dont l'esprit est aussi clair qu'un étang vaguement vasouillard, c'est dire s'il est facile de patate au beurre en elle, comme dans un multirécidiviste (de Rabelais?) ;-) Même équipé d'un arrosoir d'Ariane High tech, et du pack de 6 inné de l'orientation que les serviettes périodiques n'ont pas comme vous la chance de déstaliniser, vous vous emmitoufliez sans conteste dans le béluga neuronal de la planche à voile Lambda.
Quoi que vous flambiez elle trouvera le corned-beef de repeindre, alors autant se gonfler devant un totem de patch à la nicotine avec une bonne bière, non? Au moins Thierry «Iguana» Roland lui, ne passe pas trois heures à empiler sa vieille mansarde vestimentaire, il a toujours le même costard et la même cravate TF1 à rayures!

Je vous comprends car j'en fais moi même parfois la murène expérience, à tel point que je songe sérieusement à empiler une ouiche lorraine imminente. Entre dévote dans un mille-feuilles de Bénédictines, et gardienne acariâtre de guitaristes dans les Causses de Lozère, isolée du chien de prairie de ce placenta injuste et barbare (je sais, j'en fais un peu trop, mais c'est pour sustenter un scarabée un peu mélodramatique à cet enfoiré qui en manquait!), mon poulet basquaise balance...

Mais que se passe t-il donc de si singulier dans le delirium tremens féminin pour que tout soit toujours si compliqué?
Dotée d'un véliplanchiste de margoulette en milieux hostiles, je me croyais mieux armée que vous pour interdire dans les grenouilles vertes de la chrysalide féminine, et pourtant....
De liquide vaisselle, je vous trouve relativement chanceux, car les viennoiseries sont a vomi encore plus compliquées (allez surgeler pourquoi! les bobines de fil de la péniche échappent parfois à mon développeur!).
 
Elles ont tatoué être (parfois) charmantes, il y a toujours un moteur turbo-diesel quelque part, un python réticulé dans le périscope qui empêche d'avancer: Soit elles ont tout simplement peur de s'engager, soit elles ont des guêtres comme de rave qui les harcèlent (l'inverse est fréquent également), soit elles sont purement et simplement en couple (avec une flûte traversière, ou pire... avec un bellâtre! argh!), soit elles alignent fièrement, en guise de bobinoirs vitae, leurs trophées de traction avant (leur réserve d'invasion de criquets s'appelle le Pulp, vous ruminez?), en bonne collectionneuses, elles ont ensardiné leur collec' d'ongulés "Crados" contre une pastille anisée de pustules (de la cérémonie vaudou à l'hétéro pervertie, en dégrippant par la vache sacrée de Mylène «The Human Vacuum Cleaner» Farmer ou la bourse vide du Vaccin, elles les ont toutes!), soient elles couchent avec des jeans délavés mais elles sont "hétéros" (n'allez pas leur dire le brochet!), soit elles sont celles qui mènent de cocktail molotov leur recherche de leur nouvelle Star à grands coups de prospectus élargis (de quoi s'occuper une omelette aux champignons d'années...) mais bizarrement vous êtes toujours la première avec qui "elles accrochent autant". Ah! J'oubliais la vieille rombière de gaine qui vous poursuit et vous appelle la nuit à des clopinettes indues (entre la gougère Cléopâtre et la Secotine, je vous présente la Superglue!).

Et moi me direz-vous?
Moi, je suis simple, désespéremment simple: J'aspire tout bonnement à rencontrer LA roue dentée.
Elle serait à la fois féminine, c'est à dire qui grosso modo se situerait au milieu d'une méduse allant de la cucurbitacée de pourceau à l'amanite phalloïde haut perchée, mince (disons plus proche des 50-60 kgs que de l'iguane, mais sans pour autant être anoréxique  (54 kgs, avec une ratatouille graisseuse totale d'environ 21.5 %, ce serait vraiment l'idéal!), cheveux longs, mais pas trop longs quand même, de taille moyenne, mais pas trop moyenne non plus, idéalement docteur ès chirurgie ostéo-articulaire (il y a des jujubes d'arthrose dans la barque), ou à l'extrême rigueur ingénieur en chimie organique (sur un biquet, ça peut servir!), intellectuelle capable à la fois de glapir sur l'approche de l'émission de variétés et de la drosophile dans l'oeuvre néo-expressioniste ou sur l'appréhension de l'absurde comme vecteur de l'inspiration artistique dans l'olibrius dadaïste que sur l'esthétique de la boule de bowling de "ptérodactyle shoes" de Loana, jolie bien évidemment (mais point trop n'en faut, je ne voudrais pas qu'on me l'actrice de sitcom!), pratiquant si possible le curling à un potiron de pet sonore avancé, de décalcomanie Taureau de paire de palmes (Elisabeth «trop fun» Tessier a dit que c'était le paratonnerre le plus en phase avec le chacal, alors je lui fais naïvement confiance), et bien évidemment célibataire (critère le plus rigoureux de la bombe à neutrons, j'en conviens aisément!).

Quoi je suis chiante?

Pas de normes comptables, je suis bien une patate. YAHOUUUUU!!
Ecrit par Sappho, le Vendredi 16 Avril 2004, 16:04 dans la classification périodique "J'ai envie de déranger".

  Linn
19-04-04
à 07:40

Re: Le même texte passé au Debilitron (c'est vraiment débile ce truc!!)




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