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Le pouvoir de l’argent ne doit pas amener une femme à se dérober de ses devoirs d’épouse et de mère.

Il est bien beau de tenir le meilleur rôle dans le ménage. Nul doute qu’il est tentant quand on est une femme et qu’on a l’occasion, de montrer à un homme ce que c’est d’être une femme. Surtout quand c’est elle qui tient les cordons de la bourse. " Chéri, tu resteras changer les couches de Pitou, j’ai une urgence au bureau. Chéri, tu donneras cet argent à la bonne pour faire le marché, mais toi n’oublies pas de rester faire le lit et de changer les draps… ". Mais vous n’y pensez pas, un homme et un mari, transformé en bonne à tout faire ou nounou des enfants. Que faites vous de son orgueil, du respect que vous lui devez en tant qu’épouse et surtout en tant que compagne. Une femme reste une femme avant tout. Elle doit malgré ses responsabilités concocter de bons petits plats à " son chéri ", question de rappeler à son bon souvenir vos premiers moments, et les efforts qu’elle faisait pour le séduire. Rester la mère, dont l’enfant aime le contact pour sa tendresse et l’attention qu’elle montre pour le " bobo " qu’il a eu au genou. Quel plaisir aura-t-elle à être femme si elle ne fait pas elle-même ses courses pour le ravitaillement de son domicile, et apprendre à sa fille quelle épice elle devra utiliser pour faire une bonne sauce à son conjoint. Si elle ne s’intéresse pas aux progrès scolaires de ses chers rejetons qui ne demandent qu’à lui brandir fièrement les 18/20 qu’ils ont eu en mathématiques. Ces femmes sont des mères. Elles doivent avoir à cœur la santé de la famille, du mari et des enfants. Et cette santé est tout aussi physique, qu’affective et morale. L’équilibre du noyau familial dépend de la femme, et c’est en s’imposant dans son foyer, en s’impliquant dans la vie, qu’elle formera des citoyens équilibrés et des époux plus fidèles.

Marguerite Estelle