LES MUSES DU NET- Le webzine internénettes

 Le café encore fumant sur un coin de la table. Il est l'heure de s'observer.

 J'aperçois le massif central flotter au milieu des nuages. Si mon champs de vision avait été orienté à l'opposé j'aurais admiré comme une enfant la forêt de conifères alourdit par l'orage de la nuit. Je serais alors une texanne dans sa maison de Louisiane contemplative devant la forêt vierge où je vis. Et on m'appellerais Trinita, celle qui enfile les clopes plus vite que son frère.

 Mais il n'y a rien de tout cela ici. Un prolongement de rue éteintes et de maison vides. Un prolongement de ravages Humains. Un prolongement de cauchemard quand, tous, ils se réveilleront.

 Il est 7h08, il est encore temps pour moi d'aller plonger à la découverte des carreaux de l'oreiller et pratiquer la philosophie appliquée.