LES MUSES DU NET- Le webzine internénettes

Si je m'égare sans raison, c'est que je n'en ai pas. De la raison, déraisonnable et muette comme une tombe meutrie, je n'en ai pas.

Je suis sans voix, devant ce corps si délicieusement drapée du plus beau parfum imaginé.
Ses cuisses dénudées s'unissent au choeur satanique de nos pêchés, dispersant les vapeurs diffuses des pensées égarées. Son regard tremble comme sa voix, troublés par le doux refrain de cette nuit sans foi.

Elle m'attire et me plaque contre son sein divin, mère nourricière d'un enfant serein. Elle attise, en ondulant, mon coeur chancellant et s'offre timidement au flux pénétrant de ma langue en mouvement.

Prisonnier pour une nuit, mon coeur a parlé et ma terne raison s'en est allée.
Va donc, pauvre refléxion, t'engouffrer dans la tourmante biblique des droits universels ! Mon coeur restera là, pour l'éternité, accroché au moindre de ses baisers.